YellowKorner Montpellier dirigé par Eric Teissandier
YellowKorner Montpellier dédié à la photographie d'art est dirigé par Eric Teissandier en plein coeur de ville Rue de la Loge.
Eric Teissandier, 47 ans, est Montpelliérain de cœur . Auvergnat de naissance, il grandit dans le Puy de Dôme, puis dans les gorges de l’Ardèche. Après un cursus technique, il rencontre son épouse montpelliéraine et décide de la rejoindre en 1991 pour finir ses études sur Montpellier.
Son cursus atypique lui permet d’intégrer le groupe Auchan, où il passe 4 ans. Epicurien de nature, prendre du plaisir en travaillant devient un leitmotiv , c’est en 1997 qu’il change totalement d’orientation pour assouvir une de ses passions, la moto. Il y restera 18 ans ! 4 années chez Harley Davidson avant que BMW France le réclame. Pendant 14 ans, il sillonne la moitié Sud de la France de La Rochelle à Annecy, de Monaco à Biarritz et la Corse pour visiter les concessions du réseau BMW Motorrad. Son job, la relation clients , l’image de marque de BMW, le technique, etc… « Pour un type comme moi, j’avais le plus beau métier du monde, dans une des plus belles marques de moto au monde et dans des conditions de rêves ! Mais ma seule possibilité d’évolution, c’était de monter à Paris » dit-il encore désolé, car la capitale ne l’attire pas. « En fait, après 14 ans, je m’ennuyais un petit peu, je voulais rester dans le Sud de la France et trouver un nouveau métier, qui puisse me passionner, me correspondre, dans lequel je crois. Un besoin de challenge, une envie de me mettre en danger ! »
Un peu par hasard, il découvre l’enseigne YELLOWKORNER, à Lyon, un soir de décembre 2011 alors qu’il est déjà « dans cette phase de recherche ». Le concept l’enthousiame aussitôt : « sans faute de goût, au contact d’une clientèle exigeante, tout me correspondait ». Il se renseigne, scrute le site internet et découvre la possibilité d’ouvrir une franchise, Montpellier est sur la liste des villes proposées. Sa candidature posée en janvier 2012, il obtient le feu vert de l’enseigne à peine un mois plus tard.
En parallèle de son emploi, il cherche le local adéquat. Sa quête dure deux ans et demi, aboutissant mi-juillet 2014. Objectif, ouvrir pour les fêtes de Noël. Pour convertir l’ancienne bijouterie en nouvel écrin pour photographies , il faudra un mois de travaux « très très intensifs ! ». « Quand on a cassé l’ancienne façade, on a trouvé de magnifiques poutrelles en acier riftée façon Eiffel, il a fallu les faire accepter par les services concernés. Je remercie chaque jour les batiments de France de m’avoir dessiné cette devanture ! ».
Fin novembre, il assure une transition sans faute, il démissionne et début décembre, la galerie ouvre ses portes. Depuis, son audace a payé. Le succès commercial est au rendez-vous. Il est présent quasiment tous les jours avec son employée et un stagiaire en contrat de qualification. Il lui arrive même si nécessaire d’enfiler des gants blancs pour déballer un géant (Format de 100 x 150 cm) plexi pour un client. En période de fêtes, l’équipe monte à cinq salariés.
« Je ressens une grande fierté d’avoir entrepris tout ça, malgré la part de risque que comportait cette aventure ».